HORSES…
Le
cheval ne fait pas parti de mon univers. Lorsque j'étais
collégien je les voyaient courir dans les allée de la forêt
de Chantilly, au petit matin avec brume et
soleil(whaouuuuu!)! dans mon village les chevaux passaient
devant la maison pour rejoindre les champs.Cela ne provoqua
pas d'émoi particulier. Seul, deux chevaux me firent
dresser l'oreille, un cheval blanc Topper, et un cheval
noir Tornado, des athlètes dans leurs genre. Il faut dire
qu'il avait un boulot particulièrement difficile, c'était
les montures d'Hopalong Cassidy et de Zorro! Pas le droit à
l'erreur, il fallait semer les méchants ou les rattraper et
ne pas se laisser attraper ou rattraper, complexe à gérer.
Cette série de photos tiens donc du hasard, elle s'est
constituer au fil des rencontres en un temps assez
court.
Un
cheval par contre depuis très longtemps m'accompagne
régulièrement. Je ne connais pas son nom, mais comme ses
collègues Topper et Tornado, il déboule dans un paysage de
l'Ouest, au galop, bride abattue. Loin de la lutte du bien
et du mal, c'est plutôt d'amour et de séparation dont il
s'agit, en effet le cavalier se retourne et fait signe de
la main à une jeune fille qui lui répond au loin au bord du
chemin. L'ambiance, les couleurs chaudes font que l'on n'a
pas d'inquiétude pour les deux protagonistes. C'est une
belle parabole pour évoquer la Californie hédoniste du
flower power des sixties. Il est vrai que le peintre George
Hunter n'est pas un novice dans la pochette de disque, il a
réalisé entre autre les pochette pour It's a beautiful day,
Canned heat, ...et Happy Trails de Quicksilver Messenger
Service. La musique est à l'avenant, parfait exemple du San
Francisco sound, gorgé de feeling, et de solos de
guitare.Splendide musique psychédélique avec une version
étirée de 25 minutes du Who do you love de Bo Diddley!
Orgiaque. L'enregistrement public prend tout son sens
lorsque l'on entend la complicité entre les musiciens et le
public qui tape dans ses mains.Victime de changement de
personnel incessant Quicksilver ne fera jamais mieux,
dommage. Happy Trails est à coup sur l'un des cinq plus
grand disque de rock...