Les réparations
La Super
Dorade est au hangar, démâtée, les réparations sont en
route :
Le hublot avant qui a des fuites, les bagues du safran qui
ont du jeu, le capot du rouf qui est à refaire, le
changement des manches à air qui fuient aussi et la
révision du moteur.
Le
menuisier du chantier a refait le capot et c'est vraiment
un travail extraordinaire, nous ne regrettons pas de lui
avoir confié cette réfection.
Aujourd'hui,
nous avons terminé le grattage de l'ancien antifouling et
des couches de primocon. Nous constatons que la partie en
bois à la jonction de la coque et du pont est un assez
abîmée.
Nous avons également fait une inspection des voiles.
L'état
du génois est correct mais la ralingue du guindant de la
grand voile est abîmé sur une vingtaine de centimètres à
deux endroits (en haut et en bas). Nous devrons passer chez
le voilier.
L'après midi, nous abandonnons le chantier (et le hangar),
la journée est superbe. Nous allons à la pointe du Hourdel,
profiter de la mer à la marée descendante pour un
pique nique au bord de l'eau.
L'environnement
est paradisiaque et nous sommes absolument seuls avec les
mouettes sur la plage, face à la baie plus magnifique que
jamais.
En
rentrant, nous passons à la bibliothèque d'Airaines où
j'emprunte le livre d'Hélène Izembart et de Bernard Le
Boudec : Le
canal de la Somme.
Le canal nous tente, nous nous sommes habitués à lui, il
fait partie de notre nouvel environnement depuis que nous
sommes au chantier naval. Tout est calme, serein et
l'invitation à le remonter commence à se faire de plus en
plus pressante...
Travaux
d'étanchéité :
Les lisses en bois vernis qui recouvrent la liaison
coque-pont sont abîmées et nécessitent d'être changées. En
même temps on pourra refaire l'étanchéité à cette jonction
qui semble poser des problèmes, même si le rabat n'est pas
endommagé.
Nous
décidons également de refaire l'étanchéité des hublots en
conservant néanmoins les anciens qui seront simplement
nettoyés.
Seul le plexiglass du hublot avant a été remplacé.
Le
primocon est maintenant passé et le problème de jeu du
safran également réglé.
La
vidange du moteur a également été faite, on avance vers la
remise à l'eau côté canal pour l'instant...
Le
travail sur le bois
Un
travail difficile, mais il est incontestable que les
parties en bois de la Super Dorade lui donne tout son style
et il est vraiment important de mettre le paquet sur cette
restauration.
Le capot ainsi que le liston ont été refaits de façon
admirable par le menuisier du chantier. Nous nous attaquons
au décapage de toutes les autres parties à l'aide du
grattoir, de la ponceuse et du papier de verre. Il y a des
heures à passer mais le résultat doit valoir le coup.
Une fois tout décapé, Nous nous retrouvons avec des bois de
couleur différente, il va falloir travailler sur
l'homogénéité de tout ça et aussi choisir le moyen de
protection.
Nous ne sommes pas chaud pour repartir sur un vernis qui
encrasse le bois l'empêche de respirer et est une vraie
galère à gratter tous les ans. il y a bien la possibilité
d'un lasure mais il s'agit d'une peinture qui finalement
présente les mêmes inconvénients que le vernis. Nous
choisissons donc de rectifier les différences de teintes
avec de la teinture chêne foncé (plus ou moins de couches
selon la teinte souhaitée et un traitement à l'huile de
teck (3 couches). Le résultat est à la hauteur des
espérances.
L'antifouling est passé et
l'étanchéité coque pont a été refaite ainsi que les lisses
en bois.
Elle a de la gueule la Super
Dorade !
Le rouge et le noir...