Anniversaire à la mer : coquillages et crustacés...
07/06/08 21:37
Après un samedi total jardin : binage, nettoyage et
repiquage... départ à 18h pour la mer...
On attaque les choses franchement avec une petite (en fait normale) bouteille de champ ! Bon anniversaire Carole.
Le capitaine qui n'est pas à court d'idées invente aussi sec un cocktail infernal en mélangeant de l'eau avec des curly. Il boit ça cul-sec d'un air ravi, quand je pense qu'on arrive pas à lui faire manger des concombres !
Huit heures (20h 00 à la SNCF), on quitte la Super Dorade pour un petit resto tout proche du port. On innove : Carole, toujours en lutte contre toute forme de pollution, refuse l'aide du moteur et nous démontre qu'on traverse plus facilement et sans bruit à l'aide de la rame. C'est adopté, finis les moteurs pour rejoindre le port en annexe. Il nous reste maintenant à convaincre les autres plaisanciers...
Le resto est extra, nous sommes installés au premier, à côté d'une grande fenêtre qui donne... sur la baie bien sûr.
Le capitaine dévore du poisson et des frites, heureusement le cocktail curly ne lui a pas coupé l'appétit.
De notre côté, huitres de pleine mer, gigonette de saumon salicornes, moules frites, bref tout va bien avec le petit Bourgogne aligoté.
Soudain, après sa glace aux smarties, le capitaine montre de réels signes de fatigue (il est debout depuis 6 heures 30). Nous regagnons le bateau à la rame bien entendu. Et là dodo car demain, pêche à pied.
Là il s'agit de ne pas se rater. La baie de Somme est considérée comme un des meilleurs endroits pour les coques, ici on appelle ça des hénons.
Nous traversons la baie pour la plage du Crotoy, il est 10 heures 30, nous sommes armés de cuillers, d'un seau et d'une épuisette...
Le paysage est superbe, la mer s'est retirée et nous donne accès à des hectares de sable, parsemé de bâches (flaques d'eau de mer) où grouillent toutes sortes de petits animaux. Nous avançons , nous avons le temps, la marée ne remonte que dans 3 heures. Après 3 ou 400 mètres, nous atteignons une vaste étendue où le sable est jonché de débris de coquillages, là, il suffit d'utiliser ses mains comme d'un râteau pour remonter des coques. il faut rejeter les petites et mettre les plus grosses dans le seau.
A midi le seau est plein et nous affamés. Nous décidons d'acheter, en passant à Saint Valery de quoi nous confectionner un pic-nique sur le bateau en attendant que la marée soit suffisamment haute pour lancer la Super Dorade dans la Baie, et oui ! le programme continue.
14 heures 30, on sent une certaine agitation autour de nous, il faut dire que trois conditions sont réunies : on est dimanche, il fait beau et la pleine mer est à 16 heures 40.
Le coup d'envoi est donné, le premier voilier largue les amarres, nous suivons. Le vent est de face, il nous faudra sortir au moteur, C'est la première fois que nous sortons avec du monde autour de nous, enfin, tout est relatif, une trentaine de bateaux je pense.
La sortie est une merveille, il fait chaud et le petit vent qui nous accompagne fait bien les choses.
C'est l'heure du retour, nous avons hâte d'arriver pour cuisiner nos hénons (coques). C'est un régal, on les a préparées comme des moules, évidemment il ne faut pas oublier de les rincer abondamment (10 fois) pour retirer le plus de sable possible.
Demain retour au boulot, mais la tête est pleine des plus grands délices qu'il soit, alors...

On attaque les choses franchement avec une petite (en fait normale) bouteille de champ ! Bon anniversaire Carole.
Le capitaine qui n'est pas à court d'idées invente aussi sec un cocktail infernal en mélangeant de l'eau avec des curly. Il boit ça cul-sec d'un air ravi, quand je pense qu'on arrive pas à lui faire manger des concombres !

Huit heures (20h 00 à la SNCF), on quitte la Super Dorade pour un petit resto tout proche du port. On innove : Carole, toujours en lutte contre toute forme de pollution, refuse l'aide du moteur et nous démontre qu'on traverse plus facilement et sans bruit à l'aide de la rame. C'est adopté, finis les moteurs pour rejoindre le port en annexe. Il nous reste maintenant à convaincre les autres plaisanciers...

Le resto est extra, nous sommes installés au premier, à côté d'une grande fenêtre qui donne... sur la baie bien sûr.
Le capitaine dévore du poisson et des frites, heureusement le cocktail curly ne lui a pas coupé l'appétit.

De notre côté, huitres de pleine mer, gigonette de saumon salicornes, moules frites, bref tout va bien avec le petit Bourgogne aligoté.
Soudain, après sa glace aux smarties, le capitaine montre de réels signes de fatigue (il est debout depuis 6 heures 30). Nous regagnons le bateau à la rame bien entendu. Et là dodo car demain, pêche à pied.
Là il s'agit de ne pas se rater. La baie de Somme est considérée comme un des meilleurs endroits pour les coques, ici on appelle ça des hénons.

Nous traversons la baie pour la plage du Crotoy, il est 10 heures 30, nous sommes armés de cuillers, d'un seau et d'une épuisette...

Le paysage est superbe, la mer s'est retirée et nous donne accès à des hectares de sable, parsemé de bâches (flaques d'eau de mer) où grouillent toutes sortes de petits animaux. Nous avançons , nous avons le temps, la marée ne remonte que dans 3 heures. Après 3 ou 400 mètres, nous atteignons une vaste étendue où le sable est jonché de débris de coquillages, là, il suffit d'utiliser ses mains comme d'un râteau pour remonter des coques. il faut rejeter les petites et mettre les plus grosses dans le seau.

A midi le seau est plein et nous affamés. Nous décidons d'acheter, en passant à Saint Valery de quoi nous confectionner un pic-nique sur le bateau en attendant que la marée soit suffisamment haute pour lancer la Super Dorade dans la Baie, et oui ! le programme continue.
14 heures 30, on sent une certaine agitation autour de nous, il faut dire que trois conditions sont réunies : on est dimanche, il fait beau et la pleine mer est à 16 heures 40.
Le coup d'envoi est donné, le premier voilier largue les amarres, nous suivons. Le vent est de face, il nous faudra sortir au moteur, C'est la première fois que nous sortons avec du monde autour de nous, enfin, tout est relatif, une trentaine de bateaux je pense.
La sortie est une merveille, il fait chaud et le petit vent qui nous accompagne fait bien les choses.
C'est l'heure du retour, nous avons hâte d'arriver pour cuisiner nos hénons (coques). C'est un régal, on les a préparées comme des moules, évidemment il ne faut pas oublier de les rincer abondamment (10 fois) pour retirer le plus de sable possible.
Demain retour au boulot, mais la tête est pleine des plus grands délices qu'il soit, alors...