Presque échoués...
Du vent, du ciel bleu, pas très chaud mais tellement
agréable qu'on se laisse porter sans s'en rendre
compte bien au delà des bouées qui limitent le chenal
entre Saint Valery et le Hourdel, et là ... nous
sommes accueillis par un énorme phoque veau marin qui
nous fixe de ses deux billes noires. Carole fonce sur
son appareil photo, mais le temps de le ramener de la
cabine, notre compagnon a disparu.
Il est vraiment temps de faire demi tour, la côte se
rapproche dangeureusement. En effet les choses ne
sont pas comme d'habitude. Afin de remonter plus vite
au vent, je démarre le moteur et j'embraye ;
le moteur s'étouffe à moitié - on est dans le sable -
je coupe tout, relève le moteur et borde les voiles
au maximum tant pis pour le cap, il faut quitter
cette zone au plus vite, le vent est assez fort et
nous regagnons rapidement des fonds plus propice à la
navigation. Ouf merci les voiles ! C'est pas cette
fois qu'on dormira dans la baie sur un banc de sable
en attendant la marée. Ceci dit, c'est quelque chose
qui nous tente vachement l'échouage mais on
l'aimerait volontaire.
Le retour au port est super avec Carole à la barre et
moi allongé sur le pont.
Nous mangeons sur le bateau une sardine/semoule qui
fait du bien, il est près de trois heures.
La deuxième partie de l'après-midi est très attendue
de Tom. En tout cas nous, on en entend parler depuis
plus d'une semaine. " Le golf miniature de Saint
Valery" hante ses rêves au point de le faire
carrément radoter. Ca y est on loue des clubs et on
se lance sur le premier des dix-huit trous. Il est
super ce golf, c'est un vrai régal et surtout on a eu
de la chance car on apprend par la personne qui s'en
occupe, qu'il est vendu et que c'est le dernier jour
d'ouverture avant de gros travaux, on est passé à
deux doigts d'une catastrophe d'envergure nationale.